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De l’éco-anxiété aux moteurs de l’engagement

par Audrey Ballery

La détresse des jeunes face aux changements sans précédents de notre biosphère : lorsqu’anxiété et activisme se côtoient

Dans le cadre de l’ONG Sapiens, les jeunes de 12 à 18 ans ont l’opportunité de soutenir la cause qui leur tient à cœur en développant leur projet. Ils sont accompagnés d’une équipe pluridisciplinaire de professionnels et profitent du soutient d’un groupe soudé et d’un riche réseau.

Cependant, ne devrait-on pas être interpelés ? En effet, à un âge qui devrait rimer avec insouciance, des jeunes ressentent le besoin pressant d’agir ?

Le réchauffement climatique global, la 6ème extinction massive de la biodiversité, les pollutions multiples des écosystèmes (chimiques, plastiques, organiques…), la raréfaction des ressources naturelles (sol, eau potable, minerais) et l’amplification des inégalités sociales, menacent les moyens de subsistance et le bien-être des populations, en particulier des personnes vivant dans la pauvreté. Les jeunes générations et celles à venir auront à vivre au cours de leur existence des bouleversements sans précédent à l’échelle de l’histoire de la Planète. De nombreux signaux d’alarmes ont été lancés depuis plusieurs décennies par les communautés scientifiques, et pourtant, les trajectoires globales actuelles ne vont toujours pas dans le sens de la durabilité ni d’une amélioration des conditions de vie des populations.

Si l’inquiétude est plutôt positive, reflet d’une prise de conscience de la situation alarmante actuelle, le mal-être chronique résultant de la crise environnementale et sociale est à prendre au sérieux. On appelle éco-anxiété la perte d’un bien-être mental, psychologique et d’une résilience émotionnelle. Elle peut prendre différents aspects suivant les personnes et le moment : tristesse, colère, angoisse, sentiment d’impuissance, solitude, etc.

A l’heure actuelle, peu de personnes savent ce qu’est l’éco-anxiété. Or, il est fort probable que de plus en plus de personnes en souffrent dans les années à venir, en particulier chez les jeunes. Il est important que les souffrances liées à la crise environnementale soient reconnues et prises au sérieux, afin de prévenir ces souffrances et peut-être même de les transformer en opportunité.

En effet, pour certains éco-anxieux, il n’est pas question de rester les bras croisés. On observe de nombreux projets, actions, rassemblement, à l’échelle de la Planète. Une des solutions pour surmonter les souffrances liées à l’éco-anxiété, est de s’engager pour des projets, actions, bénévolats, en accord avec ses valeurs.

C’est le cas de ces quelques jeunes :

Vaheana Chang, Fondation Anāvai :

Jeune directrice de la Fondation Anāvai, Vaheana soutient les associations polynésiennes sur l’environnement, l’éducation et la santé … en leur apportant différents outils nécessaires à la réalisation de leurs projets solidaires. Aujourd’hui, Anāvai est un site Internet qui permet de faciliter la collecte de dons et l’appel aux bénévoles pour les associations de Polynésie Française. L’objectif est de faciliter le lien entre les citoyens et les associations. Anāvai signifie « rivière » en tahitien, mais c’est aussi la source ; celle qui permettra de donner vie à de nombreux futurs projets associatifs… Les petits ruisseaux font les grandes rivières ! »

Message de Marco (chaîne Marco Investigation) :

Je m’appelle Marco, j’ai 14 ans et je suis le fondateur du média jeune Marco Investigation. Je suis engagé personnellement pour l’environnement et la préservation de la biodiversité. Nous réalisons des enquêtes de solution sur la société actuelle. Nous avons déjà réalisé auparavant une enquête sur l’écologie et sur l’impact de la mode. Nos reportages sont disponible sur YouTube !

Découvrez nos projets en pépinières et adhérez à leurs mouvements :

« En défendant les pêcheurs artisans, nous protégeons la vie marine. »

Le plan d’action de Juliette est ambitieux : fédérer les petits pêcheurs et influencer les politiques publiques sur les sujets de l’industrialisation de la filière, la pollution des engins de pêche (filets fantômes), le mécanisme des subventions et des quotas de pêche. Voir le projet

« Nous sommes des jeunes mobilisés pour la biodiversité. »

Le mouvement de jeunes, qu’a lancé Lola, poursuit l’objectif de sensibiliser l’opinion publique à une consommation de poissons plus raisonnable et plus éthique. Parce que 76% des poissons que nous mangeons sont invisibles ou mélangés. Voir le projet