Un message de Lola, 18 ans, fondatrice du mouvement :
Depuis mon enfance, j’ai toujours été très proche des mers et des océans. À l’âge de 13 ans, je trouvais naturel d’aller ramasser des déchets sur la plage avec mon sac poubelle et mes gants. Un jour, un homme m’a demandé “Qu’est-ce qui t’oblige à faire ça ?”.
La réponse était simple au premier abord : personne ne m’obligeait a quoi que ce soit, je me disais que c’était mon rôle. J’ai pensé “Si je ne le fais pas, qui va le faire ? Où vont dériver ces déchets ? Si nous voulons protéger la biodiversité, ça commence par des gestes simples. Rien de voyant ou de glorieux, rien à prouver. Faire ce qui me semble juste me rend tout simplement heureuse.”
En m’intéressant plus tard au sujet, je me suis rendu compte à quel point la protection de la biodiversité marine était centrale pour les enjeux de notre génération : cette faune magnifique absorbe plus de 30% du CO2 et, pourtant, nous la massacrons jusqu’à sa disparition …
Aujourd’hui, ramasser des déchets ne suffit plus. Pas besoin d’être scientifique pour comprendre que nous devons lutter contre l’exploitation des mers, la surpêche et l’égoïsme des industriels… Selon le WWF, 90% des gros poissons ont disparu en 40 ans. Ce chiffre semble fou, et la situation semble désespérée.
Pourtant, elle ne l’est pas, et nous pouvons renverser la situation, mais il faut agir. Parce que nous sommes la nouvelle génération, nous avons ce pouvoir. Si vous voulez agir concrètement et efficacement pour faire cesser la surpêche, rejoignez-nous.
NOS OBJECTIFS :
Notre mouvement de jeunes poursuit l’objectif de sensibiliser l’opinion publique à une consommation de poissons plus raisonnable et plus éthique. Finis les poissons panés, le sandwich au thon, le surimi… 76% des poissons que nous mangeons sont invisibles ou mélangés.
Nos moyens d’actions sont :
- de fédérer des milliers de jeunes (organisés par groupes locaux), capables de sensibiliser au-delà de leur propre famille, aussi bien dans le milieu éducatif que sur les réseaux sociaux ;
- de co-construire des projets artistiques capables de mettre en lumière les enjeux de la surexploitation des mers ;
- de travailler avec les milieux scientifiques, pour véhiculer des données fiables et conduire des projets de recherche.